[BG] Karn.

Pour ceux qui n'auraient jamais lu l'histoire de Karn, j'la poste ici, "complète". Par contre j'ai perdu le texte que j'avais fait entre la première et la 2e partie que je vais poster, celle qui raconte comment il se débarrasse de son démon... On fera sans, mais ça n'empêche pas la compréhension de l'histoire si vous connaissiez un minimum le personnage et celui de son démon (Darkmick)

Citation :

Le commencement

« Karn ! Lève toi ! »

Tel était les premiers mots de cette journée. Une journée banale, même si cette journée représentait pour mes parents, le jour de ma naissance. Aujourd'hui j'ai mes quinze années de vie. Ce 6 Kitisbé 1226 devrait être un jour de fête, pourquoi je n'arrive pas à être heureux comme le sont ces gens qui m'ont procrée ?

Je me lève cependant, à contre-cœur. Mon père avait répété ces trois même mots pour être sûr que je soit réveillé. Je me diriges vers la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Il y avait ma mère, mon père et... Mon frère autour de cette table. Cela faisait maintenant quatre ans que mon frère avait quitté la demeure familiale. Sûrement pour ça que je ne voulais pas être heureux ce jour de fête. Car dès que j'ai vu son visage souriant, celui qui m'avait tant manqué, je commençais à retrouver ma joie de vivre. Celle qui m'avait quitté quelques jours après son départ.

Cela faisait si longtemps que je ne l'avait pas vu. Il avait tant à me raconter, et moi aussi par ailleurs. Je n'avait plus eu de nouvelles de lui depuis son départ, je le croyais même... Mort. Mais il avait tellement changé, son visage, sa tenue, son arme, sa carrure... Il n'était plus le frère que j'avais connu, celui avec qui j'ai partagé tant de secrets, celui avec qui je me suis tant amusé... Peut-être était-il réellement mort.

Il avait quitté la demeure le jour de ces quinze ans, car la vie de fermier ne lui plaisait pas, elle ne me plaisait pas non plus à vrai dire mais je me sentais trop jeune, je ne me sentais pas prêt pour quitter la maison. Peut-être était-il revenu le jour de mes quinze ans pour que je prennes la route avec lui, comme il le voulait la première fois ?

La journée passa assez rapidement, ce que je trouvais dommage. On avait pas eu le temps d'engager la conversation sur sa présence ici que nous étions déjà au lit. Son lit n'avait pas bougé cependant, je savais qu'il allait revenir un jour et je m'étais refusé à me séparer de ses affaires. D'ailleurs, en rentrant dans notre chambre il ne fît plus un geste pendant un certain temps, peut-être se rappelait-il de tout ce que nous avions vécu ici. Cette pièce n'avait pas changé d'un poile en quatre ans et en le voyant au pied de cette porte, je me suis rappelé l'image de mon frère. Il n'avait pas tant changés au final.

Nous nous sommes assis dans nos lits respectifs, face à face, puis nous avons eu une discussion... Celle que j'attendais depuis que je l'ai vu ce matin, pourquoi était-il ici ?

« Alors, pourquoi est-tu venu ici le jour de mon anniversaire ?
- Je voulais revoir mon petit-frère, me reproches-tu cela ?
- Pourquoi ce jour ? Pensais-tu que je voulais faire comme toi, et quitter les parents ?
- A vrai dire, je pensais que tu l'avais fait depuis longtemps... »

Je fût surpris d'apprendre cela. Pourquoi pensait-il cela ?

« Et pourquoi pensais-tu que je serais déjà parti ?
- Lorsque je t'ai vu pour la dernière fois, que je t'ai parlé de mes projets. Tu semblais... Excité !
- Peut-être... Mais je ne me sens pas prêt, je ne suis pas comme toi ! »

Il ne dit plus rien pendant quelques minutes. Il semblait réfléchir. Peut-être réalisait-il enfin qu'il avait fait une erreur...

« Tu as beaucoup changé depuis ton départ... Tu n'as plus l'air humain... »

Après mes paroles il se mit à sourire... Peut-être ne l'était-il plus vraiment ?

« J'ai vendu mon âme à Démonio...
- Comment ça ?!
- Tu sais qui est Démonio n'est-ce pas, petit frère ?
- Évidemment, le Roi des démons... Pourquoi as-tu fais ça ?
- J'ai vu le carnage que faisait les humains sur notre monde. Comment le roi et son armée voient notre famille, ou les autres familles.
- Et ? On a toujours vécu ainsi ! C'est comme ça depuis des générations ! Nous sommes payés pour nos récoltes, grâce à ça nous pouvons vivre ! »

Le raisonnement de mon frère avait changés. Avait-il réellement embrassé la cause des démons ? Pensait-il vraiment ce qu'il disait ?!

« Tu devrais en faire autant, Karn...
- Jamais !
- C'est pas si mal, tu sais. Démonio nous confère des pouvoirs, des droits !
- Dans son royaume, peut-être ! Mais qu'en est-il de celui de Roland ?!
- Tu devrais en faire autant... Les humains sont faibles Karn. Tu es faible, j'étais... Faible !
- Je t'ai toujours pris comme un modèle pour moi... J'étais décidé à te suivre. Mais je n'embrasserais jamais cette cause qui est maintenant devenu la tienne...
- Je vois... Nous choisirons donc un chemin différents, petit frère ! »

Sur ces mots, il s'allongea, mettant fin à notre conversation... Au matin il avait disparu. Mais ses mots restèrent en moi, il pensait réellement que j'allais devenir un de ces monstres qui tuent les hommes de sang froid par pur amusement ?! Il était devenu... Fou !

Trois autres années passèrent. Je n'eut plus aucune nouvelle de mon frère, peut-être était-ce mieux ainsi.

Mon morale était resté au même point après son départ, sûrement était-ce grâce à cette fille que j'ai rencontré... Elle et ses parents ont emménagés, quelques mois après la dernière apparition de mon frère, à côté de notre ferme et je passe la moitié de mon temps libre à rester avec cette fille. Mes ambitions de quitter ma famille ont disparus, la dernière discussion avec mon frère également. A présent je veux fonder ma propre famille, vivre ma vie tranquillement et reprendre l'entreprise familiale... Avec cette fille. Elle partage d'ailleurs mes projets, cela fait plus de six mois à présents que ma vie tourne autour d'elle. Nos parents semblent même ravis de notre union. Et puis, la vie d'un fermier n'est pas si mal après tout, c'est même calme, je n'ai de toute façon pas l'âme d'un guerrier, je n'ai que les bases du combat à l'épée...

La vie avait suivis son cours en deux ans dans notre ferme, qui c'était d'ailleurs agrandit grâce au terre de nos voisins, suite à mon récent mariage. Nos deux familles ne faisaient à présent plus qu'une et nous vivions parfaitement bien. Nous avions notre petite maison plus loin, pour elle et moi, il nous fallait quand même notre petit habitation en attendant la complète reprise de l'entreprise familiale, même si mon travaille restait le même chaque jour, cela me plaisait...

Un jour de Vina, l'année suivant mon mariage, des gardes vinrent dans notre ferme. Cherchant mon frère. Ils pensaient que nous le cachions ! Je ne l'avais pas vu depuis plus de six ans et je ne m'était plus intéressé à lui depuis notre dernière conversation ! Ils mirent à sac notre ferme et nous menacèrent de détruire nos récoltes si nous ne disions rien à propos de ce "démon", c'était les termes qu'il avait employé. Au bout de plusieurs heures, ils exécutèrent leurs menaces. Nous leurs avons rien appris de ce qu'ils ne savaient déjà ! Ils tuèrent même ma famille. Moi ? J'ai eu le temps de fuir, regardant ce carnage de loin, incapable de réagir... Ma femme était à mes côtés, elle n'avait pas voulu que je la laisse seule... Elle ne voulait pas élever notre enfant seule également... Oui, elle attendait un enfant !

Nous avons fuit et commencé une nouvelle vie vers Sarosa... J'avais cette haine envers les soldats du Roi, la même que mon frère avait du avoir. Je suppose. Mon frère, ça faisait des années que je n'avait pas pensé à lui ! Je ne devais pas reconsidérer son offre, pas tout de suite, en tout cas...

Ma femme trouva la mort, avec l'enfant, le jour de l'accouchement. L'enfant était déjà perdu suite à tout ce stress lors de ce début de nouvelle vie et elle a donné toutes les forces qui lui restait dans l'espoir de sauver ce fils perdu... Au final, je me suis retrouvé seul. Mes parents, ma femme... Ma famille ! Mon frère avait raison, les soldats de Roland n'était que des idiots et se fichaient pas mal de la vie du peuple qu'ils ont jurés de servir, de protéger ! Tout ça pour une graine pourrit dans une famille parfaite... Je ne savais pas où trouver mon frère, mais je trouverais mon propre chemin !

C'est ainsi que rapidement, mon corps fût possédé par l'esprit d'un démon... Démonio me l'a envoyé dans le but que je le laisse prendre le contrôle de mon corps. Que mon corps devienne celui d'un monstre. Je le l'ai laissé faire, mais pas totalement !

Je me débarrasserait de ce démon en moi, lorsque je serais de nouveau prêt à vivre tranquillement !

Citation :

Le décès

Vanilius, ô Dieu de la mort... Comment j'ai fait pour en arriver là, hein ? Bordel, j'étais un combattant quoi ! Certes pas le meilleur, mais j'avais de quoi me protéger contre CA ! Je me demande encore comment cette histoire a pu dégénérer autant... Dire que je laisse ma famille derrière moi après tout ça !

C'était un Riba, aujourd'hui quoi, la journée commençait à peine.

« Une autre journée de glande. » pensais-je.
J'attendais mes amis miliciens, Constantine et Kilis, avec qui j'avais l'habitude, depuis un moment, de passer mes journées. Bien sûr, par moment on allait travailler... Enfin, pas Constantine, lui il préférait rester en retrait, comme d'habitude quoi. Kilis lui... Bah c'est Kilis, j'ai pas besoins d'autre mots pour le décrire d'avantage.
Enfin, en les attendant j'avais commandé une bonne bière pour bien commencer la journée. Je la sirotais tranquillement quand un groupe de type encapuchonné rentrèrent dans la salle. Ils étaient trois ! Je les regardais, la bière à la main.

« Encore des zigotos qui essaient de remettre les capes à la mode. Ridicule ! » pensais-je tout en terminant ma bière.
Subitement, comme j'avais l'habitude de le faire dans ce genre de dilemme...
Oui, un dilemme ! C'était la pause, mais laisser des gens enfreindre les lois, c'est pas bien ! Donc, cesse de m'interrompre tu veux ?! Je disais donc, comme j'avais l'habitude de le faire dans ce genre de dilemme, ma choppe vola directement sur l'encapuchonné le plus proche qui heurta brutalement sa tête !

« Cents points ! » m'écriai-je !
Par contre eux, ne furent pas aussi heureux que moi quand leur ami tomba sur le dos, inconscient. Une lopette quoi, le mec il se prends une choppe sur la caboche il rejoins déjà Dranigba... J'aurai tout vu sérieusement. Ah oui, mon histoire ! Excuse moi ! C'est alors que les deux autre types me foncèrent dessus, comme un chat aurait foncé sur une souris. Sauf que là, la souris bah, c'était moi. Je sortis rapidement mes lames et commença un combat épique contre mes adversaires. Deux adversaires contre moi ! J'étais fier ! J'allais arrêter trois malfaiteurs à moi tout seul !
Mais l'épiqueté... Ça se dit pas ? Bon m'en fou tu m'as compris, laisse moi finir ! Donc je disais, l'épiqueté du combat ne dura que vingt secondes...

« Je vais vous pourrir ! » avais-je lancé.
J'avais fait en sortes de me décaler, mais, intelligent comme je suis j'avais pas remarqué l'autre type étendus par terre. Du coup je me suis pris les jambes dedans. Eux, ils étaient mort de rire devant ma chute mais moi je m'étais démonté la jambe je crois bien parce que plus moyen de la bouger !
J'avais planté ma lame dans le pied du type le plus proche qui rigola de plus belle. En fait j'avais planté au bout de la chaussure, ce fumier avait du prendre une taille au dessus pour se protéger le bout de ses orteils. J'étais dégouté ! Lui sans réfléchir me planta sa lame dans la poitrine.

« Bwargh » ou c'était un bruit dans ce genre là que j'avais fait. Du sang avait jaillis de ma bouche, recouvrant le visage du type dans les vapes de mon fluide vital. Ma vue s'embrouilla dangereusement, j'ai à peine eu le temps de voir la lame fendre l'air pour me trancher la tête.
Après je suppose qu'elle a roulé, roulé... Jusqu'à ce qu'un type l'arrête avec son pied avant de s'en aller, laissant mon cadavre là... C'est ce qui s'est passé ?
Parfait ! Les deux autres glands qui me servent de collègues trouveront mon cadavre comme ça.

J'ai une question avant que tu m'envoies définitivement dans le royaume des morts... Ils ont coupés mes cheveux avant de partir ?

Citation :

L'enterrement

C'est marrant d'être mort en fait, personne nous vois ! On peut se promener où on veut ! J'ai bien envie de faire un tour à Proncilia, y a de belles femmes à la capitale je suis sûr...

Tiens... Un enterrement ! Je me demande qui est le mo... Le maire de Sarosa qui prends la parole ?! C'est l'enterrement de qui ?! Bordel... C'est le mien !

- Bonsoir à... Tous... Nous sommes tous les... Quatre pré...

QUATRE ?! Quatre personnes à mon enterrement ?! Mis à part le maire je connais personne ! Et c'est quoi ce mouchoir...

- ...dernier repos à notre ami, confrère... Collègue

J'ai aucun de mes amis ou collègues de présent... Il se fou de qui ?! Y a personne qui me connait là ! Ah si... Le chat... Mais il va pas me regrette lui !

- ...le nom de Karn, n'était pas qu'un chef milicien. C'était un homme plein de talent, un homme d'amour... Ainsi, nous aurons une pensée... Pour sa femme, et ses enfants Ahem... alors sa femme... heu... Tornado...

Tornado ? Il égorge le nom de ma femme ce fumier ! Il est même pas fichu de connaître les familles de ses employés ! Et il se dit maire ?! N'importe quoi sérieusement...

- Karn, donc, qui était aussi un chef milicien hors pair, toujours prêt a servir. Toujours prêt à aider le tavernier en vérifiant le contenu de ses tonneaux...

Et Constantine qui arrive toujours quand on parle de bière... A croire qu'il le fait exprès. En retard à l'enterrement du seul ami qu'il avait en plus ! Je suis prêt à parier qu'il a une autre idée en tête ouais !

- Karn nous a donc quitté le... Il y a deux semaines. Assassiné par des brigands encapés, une horde de brigand. 54 à ce qu'on m'a dit. Il en avait tuer 32...

Et allez... En plus de ça il sait pas les dates et il sait pas compter ! Ils étaient 3 ! Et j'en ai juste assommé un... Idiot de maire ! Et ça y est, maintenant il laisse parler Constantine, mon enterrement pouvait pas tomber plus bas !

- Karn était sympa, même s'il me doit une bière, enfin je l'pard...

Depuis quand je te dois une bière ? N'importe quoi, avec tout ce que j't'ai pa... ET MAIS ! Touche pas mon cadavre espèce de dégueulasse ! Et en plus tu m'arraches la tête !

- Il a jamais eu la tête sur les épaules...

J'vais t'arracher la tienne moi tu vas voir... Et allez, le maire qui reprends la parole, il va arriver quoi à mon cadavre maintenant ?!

- Pour ton dernier repos, Karn... Je t'apporterais encore les objets les plus précieux durant ta belle vie. Ton épée.

Il se fou de qui ?! J'avais pas d'épée ! J'avais deux katanas ! DEUX KATANAS ! Et en plus il m'entaille la jambe en essayant de la mettre à côté de mon corps ! Imbécile de maire !

- La choppe, symbole de ton appartenance à la Milice.

Ah ! Là je veux bien ! MAIS ME PETE PAS LE DOIGT ! Et tu vas rajouter quoi espèce de bon à rien ?

- La culotte de Tornado, prise à ses dépends.

Merde... Si elle apprends ça y a plus de milice. Je m'en fou, je suis déjà mort moi... Et Constantine qui la récupère, gros dégueulasse... C'est ça, ferme mon cercueil, j'ai plus envie de voir ta tête de toute façon... Et ils vont m'enterrer où ? Prêt d'une casca... BORDEL ! CONSTANTINE ME JETTE A L'EAU ! Merde... Mon enterrement est foiré quoi... Ma femme est même pas là, mon seul ami de présent c'est Constantine et ce type en a rien à foutre de moi ! J'en ai assez vu, je préfère m'en aller... Pis tiens maintenant y a le conseiller du roi qui arrive APRÈS la cérémonie... Vraiment... Enterrement de MERDE !

Voilà ! J'vais p'tete retravaillé la première partie, mais là j'termine de retravailler le BG de Ryge et refait complétement celui de Darkmick.